Le régime alimentaire peut-il soulager les symptômes du syndrome des ovaires polykystiques ?

 In soins de santé

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une maladie assez courante chez les femmes qui provoque des déséquilibres hormonaux. L’un des symptômes courants de cette maladie est l’irrégularité des règles ou l’absence totale de menstruation. Le RGO peut être traité avec l’aide d’un gynécologue spécialiste de la reproduction et en adoptant des habitudes saines. L’alimentation et le mode de vie peuvent avoir une influence considérable sur le stérilet et les symptômes qui y sont associés.

Qu’est-ce que le syndrome des ovaires polykystiques et comment affecte-t-il l’organisme ?

Le RGO est un trouble de la santé des femmes qui affecte les niveaux d’hormones. Cette affection est relativement courante, puisqu’elle touche une femme sur dix en âge de procréer. Les symptômes typiques sont les suivants

  • Augmentation des niveaux d’androgènes (hormones mâles)
  • Irrégularités du cycle menstruel
  • Poils sur le visage et le corps
  • Acné
  • Pigmentation de la peau
  • Infertilité
  • Augmentation du poids
  • Cheveux clairsemés

Souvent, les personnes qui présentent ces symptômes n’en parlent pas à leur médecin. Les personnes souffrant de DPC peuvent ne pas chercher d’aide médicale jusqu’à ce qu’elles aient des difficultés à concevoir un enfant. Le stérilet peut également entraîner des problèmes de santé potentiels tels que la dépression, les maladies cardiaques, le diabète, l’apnée du sommeil, l’anxiété, l’hypercholestérolémie, l’hypertension artérielle et le cancer de l’endomètre. C’est pourquoi le traitement et la prévention sont d’une importance capitale.

Quel est l’impact de votre alimentation sur le syndrome des ovaires polykystiques ?

Des études suggèrent que plus de 70 % des femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques présentent une résistance à l’insuline, ce qui signifie que les cellules de l’organisme ne répondent plus à l’insuline de manière normale, ce qui se traduit par des taux d’insuline dans le sang supérieurs à la normale. La résistance à l’insuline est fréquente chez les femmes obèses ou en surpoids atteintes du syndrome des ovaires polykystiques et qui suivent un régime alimentaire malsain. Une résistance à l’insuline non contrôlée peut éventuellement conduire au diabète. Les recherches montrent que plus de 50 % des femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques sont diabétiques ou prédiabétiques avant l’âge de 40 ans. Il est donc très important de contrôler les niveaux d’insuline, de suivre un régime alimentaire nutritif et de maintenir un poids sain pour atténuer les symptômes du syndrome. La résistance à l’insuline signifie également que votre corps a besoin de niveaux d’insuline plus élevés que la normale pour gérer votre taux de sucre. Des niveaux élevés d’insuline signifient également que votre corps stocke davantage de graisses, ce qui entraîne une prise de poids. Les patients atteints du syndrome de l’intestin irritable ont également un métabolisme plus lent que la normale, ce qui peut rendre difficile le contrôle des fringales.

 

(-)Aliments à éviter en cas de syndrome des ovaires polykystiques

Les femmes souffrant du syndrome des ovaires polykystiques doivent éviter les aliments suivants :

  • Boissons sucrées
  • Aliments frits
  • Viandes transformées (par exemple, saucisses, hamburgers et hot-dogs)
  • Glucides transformés (pain blanc, pâtes et pâtisseries)
  • Aliments transformés (par exemple, gâteaux, bonbons, yaourts sucrés, crèmes glacées avec excès de sucre)

(+)Aliments à ajouter à votre régime alimentaire

Il a été démontré que certains aliments peuvent aider à gérer les symptômes. Il est recommandé de suivre un régime à faible indice glycémique et de consommer des aliments ayant des propriétés anti-inflammatoires, tels que les poissons gras, les légumes verts et les baies. Voici quelques aliments qui font partie d’un régime sain pour les ovaires polykystiques :

  • Poissons gras (thon, sardines, maquereau et saumon)
  • Brocoli et chou-fleur
  • Légumineuses et lentilles
  • Feuilles vertes (épinards, choux et artichauts)
  • Noix et graines
  • Chocolat noir en quantité modérée
  • Mura
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