Échecs répétés de la FIV – Quelles sont les étapes suivantes ?
Malgré le succès de la FIV, il arrive que la procédure n’aboutisse pas à une grossesse. En fait, l’échec de la FIV peut se produire plusieurs fois et peut être extrêmement douloureux pour les couples qui désirent ardemment avoir un enfant.
En cas d’échecs multiples de la FIV, il est généralement difficile de savoir quelles seront les prochaines étapes. Des questions se posent : vais-je réussir à avoir un bébé ? Quelles sont les raisons des échecs multiples de la FIV ?
Raisons de l’échec de la FIV
QUALITÉ DES EMBRYONS
L’une des raisons les plus courantes de l’échec d’une FIV est que les embryons cessent tout simplement de se développer. Lorsque les embryons ne parviennent pas à s’implanter après le transfert, cela est souvent dû à un défaut qui n’a pas été détecté lors du test génétique préimplantatoire.
L’ÂGE DES ŒUFS
L’âge de l’ovule influe sur la qualité de l’embryon. Pour les femmes de plus de 35 ans, cela peut conduire à des échecs répétés de la FIV.
LES MALADIES AUTO-IMMUNES
Les maladies auto-immunes touchent environ 10 % de la population et les femmes représentent 80 % des personnes diagnostiquées avec des troubles auto-immuns. Parmi les troubles immunitaires les plus courants figurent la thyroïdite de Hashimoto, la maladie d’Addison, la maladie cœliaque, le diabète de type 1 et le lupus.
PROBLÈMES CHROMOSOMIQUES
Les anomalies chromosomiques des embryons sont les principaux facteurs d’échec de la FIV, comme de la conception naturelle.
Le test génétique préimplantatoire détecte les anomalies chromosomiques avant que les embryons ne soient implantés dans l’utérus.
Les progrès des techniques de génétique moléculaire et cellulaire permettent aux couples d’avoir des enfants sains sans anomalies génétiques et chromosomiques. Le matériel génétique qui se transmet de génération en génération et qui est nécessaire au développement normal de chaque organisme est organisé en structures, appelées chromosomes, dans le noyau des cellules. Environ 50 % des embryons avortés automatiquement présentent des anomalies chromosomiques.
Les anomalies chromosomiques numériques sont associées au développement de syndromes génétiques chez l’homme, tels que la trisomie du chromosome 21 ou le syndrome de Down. Un autre type d’anomalies génétiques est celui des anomalies monogéniques, qui sont associées à des maladies telles que la mucoviscidose et la thalassémie.
Le test génétique préimplantatoire de l’embryon est effectué par biopsie de l’embryon au cours de son développement : généralement au troisième ou cinquième jour (stade blastocyste) de son développement in vitro.
PGT-A (Test génétique préimplantatoire pour les aneuploïdies)
Le test génétique préimplantatoire pour les aneuploïdies (PGT-A) est recommandé aux couples ayant des problèmes d’infertilité qui suivent un cycle de FIV. Il vise à analyser l’ensemble du génome à la recherche d’anomalies chromosomiques dans les embryons afin d’augmenter les chances d’implantation dans l’utérus.
Suggéré en binôme :
- ayant des antécédents de fausses couches
- avec de multiples tentatives de FIV qui ont échoué
- lorsque la femme est en âge de procréer
DPI (diagnostic génétique préimplantatoire)
Le diagnostic génétique préimplantatoire (DPI) est pratiqué depuis quelques années par les spécialistes de l’infertilité, en combinaison avec la FIV lorsque les parents sont atteints ou porteurs d’une maladie. Cette technique permet de détecter les maladies génétiques avant le transfert de l’embryon dans la cavité utérine.
Les échecs de la FIV ont plusieurs causes, mais les nouvelles techniques ne mettent pas fin aux possibilités de réussite future et ne sont pas uniquement imputables à la mère.